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André Malraux et Josette Clotis à la villa Les Camélias


Ce couple légendaire prend résidence aux Camélias d’avril à septembre 1942. L’écrivain et la romancière se sont rencontrés en 1933 dans les bureaux de La Nouvelle Revue Française, à Paris. Malraux a fait le choix de la zone libre en raison de ses engagements antifascistes. A la villa, il travaille à son roman Les Noyers de l’Altenburg. En visite, André Gide procède à la lecture du manuscrit dont il tire « une critique sans complaisance ». Froissé, Malraux exécute cependant les corrections nécessaires et livre un texte « plus rigoureux, plus dense »


 Des lignes architecturales pures

Joyau architectural de Cap d’Ail datant du début du XXe siècle, la villa se définit par la pureté de ses lignes architecturales. Au fronton répond l’arrondi de la terrasse ornée de balustres aux couleurs de la station balnéaire. Les balcons sont parés de ferronneries finement ouvragées. Propriété familiale depuis une dizaine d’années, la demeure est restaurée et devient un musée. Le rez-de-chaussée est consacré à l’histoire locale de la station, les étages présentent les œuvres du peintre basque Ramiro Arrue. Superbe, secret, le jardin recèle de nombreuses arborescences : oliviers, caroubiers, mimosas, ginko biloba, arbres de Judée, bougainvilliers, et bien sûr des camélias. 

 



La villa les Camélias, musée et lieu d’exposition… Découvrez ici le site de la Villa les Camélias  

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