Cap d'Ail
La Belle Epoque Flamboyante
Sommaire
Une végétation luxuriante
La villégiature aristocratique
La villégiature cinématographique
La villégiature littéraire
La villégiature théâtrale
La villégiature politique
La villégiature musicale
Portfolio du patrimoine au fil des rues
A découvrir :
La Villa les Camélias et ses expositions
Les Funambules, programmation théâtrale de la Ville de Cap d'Ail
Une végétation luxuriante
Au fil de vos balades, vous ne resterez pas insensibles à la végétation luxuriante. Tantôt sauvage, tantôt paysagée, la végétation est omniprésente à Cap d'Ail.
De nombreux jardins publics sont propices à la détente et à la déambulation. Ainsi le magnifique parc du Château des Terrasses où se mêlent une incroyable variété de végétaux, d'arbres et d'arbustes, ponctués de rocailles, pergolas, et des emblématiques vases en céramique bleue, ou encore le jardin Sacha Guitry, qui vous emmènera par un cheminent en restanques, de l'hôtel Eden jusqu'à la mer. Inauguré en septembre 2014, ce jardin permet de découvrir des variétés et des essences rares, voire inexistantes dans la région. Ce sont ainsi plus d’une cinquantaine de nouvelles variétés qui ont été spécialement introduites dans ce jardin à vocation autant écologique que pédagogique à savoir arbousiers, théiers, café arabica, camphrier, câprier, citronnier, bergamote, cédrat, pomélo rose, lime de Tahiti (citron vert), gingembre, jacaranda, tamaris.
Tout au long des chemins, outre la beauté des façades, l’on est comblé par la richesse des essences que propose les jardins privés tout au long du parcours, empruntant les avenues Charles Blanc, François de May et Raymond Gramaglia pour le Cap Mala, les avenues Winston Churchill et Docteur Onimus à Cap-Fleuri, et bien sûr, le sentier littoral. Ainsi s’épanouissent, parfois séculaires, palmiers, pins, oliviers, figuiers, arbres de Judée, pythos, poivriers, cyprès, caroubiers, lauriers-roses, cactus, bougainvilliers, bambous, bignones, plumbago, ginko biloba…
La villégiature
aristocratique
La villégiature
cinématographique
La villégiature
littéraire
La villégiature
théâtrale
La villégiature
politique
La villégiature musicale
Joséphine Baker à la villa Mirasol
C’est ici et à l’invitation de la romancière Gabrielle Reval que la chanteuse, danseuse et meneuse de revue, déballera ses malles. Révélée en France en 1925 avec la Revue nègre, Joséphine vient d’obtenir un immense succès en dansant un charleston endiablé, quasiment nue sur la scène du théâtre des Champs-Elysées, vêtue seulement d’une ceinture de bananes. Dans la frénésie des années vingt, le séjour à Mirasol et Cap d’Ail est une parenthèse heureuse et revitalisante pour cette égérie des cubistes qui suscite l’enthousiasme des Français pour le jazz et les musiques noires.
C’est également à Mirasol que séjourne la soprano lyrique Emma Calvé, dont la carrière est internationale dès la Belle Epoque. Elle qui a débuté à la Scala de Milan, chante régulièrement au Royal Opera House de Londres, au Metropolitan Opera de New York, ainsi qu’à l’opéra de Monte-Carlo. Le compositeur, Jules Massenet crée pour elle le rôle d’Anita dans La Navarraise et lui confie celui de Sapho. La reine Victoria, elle-même, lui demandera de chanter Carmen à Windsor, son grand succès, interprété plus d’un millier de fois dans les théâtres du monde entier. Gageons que les salons de Mirasol résonnent encore du timbre brillant et chaleureux de la diva, célébrée plus qu’aucune autre avant la Callas.